Le lycée de l’hôtellerie et de la restauration poursuit son développement à l’international et ouvrira en septembre de nouvelles formations.
Il a ouvert ses portes à la rentrée 2017, succédant au vieillissant lycée Michel Servet. Le LHIL, Lycée hôtelier international de Lille, c’est un symbole de reconversion réussie d’une friche industrielle urbaine (l’ancien site de l’usine Fives Cail Babcock). C’est aussi l’un des fleurons régionaux de l’enseignement de la gastronomie au cœur d’un espace justement dédié à celle-ci.
Des formations adaptées aux métiers
La vocation du LHIL, c’est de « former à l’excellence. De proposer des formations adaptées aux besoins des secteurs de l’hôtellerie et de la restauration, et de faire rayonner à la fois l’établissement mais aussi la gastronomie française à l’étranger », assure Didier Rys, proviseur de l’établissement depuis septembre 2023.
Pour cela, le lycée dispose de sérieux atouts : des équipements de formation de qualité, un internat de 120 lits, deux restaurants d’application, un hôtel d’application (de 2 à 5*) ou encore un atelier boulangerie-pâtisserie.
Plus de 1 000 élèves à la rentrée 2024
Au total, le LHIL compte environ 130 professeurs pour encadrer un millier d’apprenants (qu’ils soient en filière initiale, apprentissage ou formation continue) tous domaines confondus (l’établissement accueille également des élèves en art floral). Les formations dispensées débutent au niveau CAP, « mais nous travaillons sur des cursus qui peuvent aller jusqu’à des Bachelor pour celles et ceux qui souhaitent enrichir leurs parcours », ambitionne le proviseur, qui nourrit un partenariat avec SciencesPo Lille via son Master « Boire Manger Vivre ».
Quatre nouveautés vont d’ailleurs faire leur apparition à partir de septembre 2024 :
- Un Certificat de spécialisation Employé barman
- Un Titre professionnel Employé d’étage en hôtellerie et hôtellerie de plein air
- Un Certificat de spécialisation Pâtisserie de boutique
- Un BP Fleuriste
Une vocation internationale en construction
Pour parfaire la formation des élèves, Didier Rys souhaite également renforcer la notoriété internationale de l’établissement, qui accueille et participe d’ailleurs à un certain nombre de concours et événements. « C’est aussi de cette manière que l’on peut valoriser notre établissement, nos savoir-faire, révéler des talents », s’enorgueillit celui qui cultive pour cela les partenariats internationaux : Sénégal, Pays-Bas, Belgique, Maroc, États-Unis, Canada, mais aussi bientôt la Chine ou encore la Finlande. « Aux Pays-Bas, une enseigne vient spécifiquement recruter nos jeunes Français pour sa boulangerie-pâtisserie. En Allemagne, c’est un de nos anciens élèves qui est récemment venu recruter au LHIL pour ses restaurants. Cela démontre la référence que nous devenons ».
Booster les stages à l’étranger et l’apprentissage des langues
Ces partenariats passent notamment par des échanges entre professionnels et établissements ainsi que des stages de formation. Voilà aussi pourquoi la pratique de deux langues vivantes (condition sine qua none d’inscription en BTS) sera rendue obligatoire dès la prochaine rentrée et qu’un objectif ait été fixé pour que 50 % des élèves bénéficient d’un stage à l’étranger (pouvant déboucher sur un emploi pérenne) durant leur cursus.