Du 2 au 12 octobre 2020, la Fête de la science revient pour sa 29e édition. Placée sous la thématique « Quelle relation entre l’homme et la nature ? », la Fête de la science regroupe des événements gratuits dans toute la région pour rencontrer les chercheurs et découvrir le monde des sciences.
« C’est l’une des rares occasions dans l’année pour nous, chercheurs, de rencontrer directement le grand public et les scolaires, explique Séverine Alvain, ambassadrice de la Fête de la science en Hauts-de-France et chargée de recherche au CNRS pour les sciences de l’univers. On peut ainsi expliquer comment on choisit nos sujets de recherche, comment on les finance, comment on travaille avec des chercheurs internationaux, etc. Mais la science, ce n’est pas que des résultats. Et ces rencontres nous permettent aussi de transmettre le côté passionnant de notre métier.«
Des événements gratuits et ouverts à tous
Rencontres, conférences, débats, ateliers, cafés des sciences, portes ouvertes, jeux (chasse au trésor ou escape game), visites de laboratoires, fablabs, sites naturels et industriels… Soutenue par la Région Hauts-de-France, la Fête de la science regroupe des événements gratuits sur tout le territoire et organisés par plus de 100 structures dont des laboratoires, des organismes de recherche, des universités, des écoles d’ingénieurs, des centres de santé, des associations, des bibliothèques, des collectivités territoriales, des établissements scolaires ou des musées. Dans le contexte actuel, un certain nombre de projets en volet numérique sera également proposé.
« La Fête de la science permet de montrer que la science évolue dans plein de domaines des sciences de l’univers en passant par les sciences humaines comme l’archéologie, mais aussi la biodiversité, ajoute Séverine Alvain. Il y a beaucoup de projets de recherche menés en région et on ne le sait pas toujours. C’est l’occasion de les découvrir. Et surtout, la Fête de la science, c’est pour tout le monde ! Il ne faut pas que les gens se limitent en se disant que les sciences, ce n’est pas pour eux.«