Travail de mémoire : enseignants, répondez à l’appel à projets

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La Région Hauts-de-France est pleinement engagée dans une politique d’éducation à la tolérance et à la paix. C’est pourquoi, en partenariat avec les autorités académiques et le Mémorial de la Shoah, elle reconduit son dispositif « Travail de mémoire » pour 2023-2024 et 2024-2025, à destination des lycéens.

En partenariat avec les autorités académiques de Lille et Amiens, et le Mémorial de la Shoah, la Région Hauts-de-France est engagée dans une politique volontariste, d’éducation à la tolérance et à la paix, en direction des jeunes. Dans le cadre du dispositif « Travail de mémoire », la Région développe l’apprentissage de la citoyenneté, l’esprit de solidarité et de tolérance comme rempart au racisme, à l’antisémitisme et à toutes formes de discriminations. La Région vise à élever le travail d’histoire et de mémoire de la Shoah.

Avec le Mémorial de la Shoah pour se souvenir

La Région reconduit le dispositif « Travail de mémoire » sur l’année scolaire 2023-2024 et 2024-2025. Un dispositif qui s’adresse aux lycéens en classe de première à la rentrée 2023 pour mener des projets pédagogiques tout au long de l’année scolaire, dont un voyage mémoriel à Auschwitz prévu à l’automne 2024, qui s’effectuera au cours de leur année de terminale. En amont du voyage, les enseignants des établissements sélectionnés s’engagent à participer à une formation avec les académies et le Mémorial de la Shoah prévue en octobre 2024.

Ce voyage d’études aura pour objectif de susciter la réflexion des jeunes sur les dimensions historiques et mémorielles du génocide de près de 6 millions de Juifs, un devoir de mémoire qui est inscrit dans l’ADN de la région et de ses habitants.

Les jeunes, des ambassadeurs de la mémoire

Les élèves des classes sélectionnées valoriseront le résultat de leurs recherches auprès de leurs camarades, ceci sous forme de restitution dans l’établissement, d’exposition, de publication de la production sur leur site web ou sur le site generation.fr. Bien plus que des passeurs de mémoire, ses jeunes engagés dans ce travail mémoriel deviennent de véritables ambassadeurs, et des passeurs de la mémoire pour les autres jeunes et lycéens des nombreux établissements de la Région.

Les enseignants en parlent

Lionel Wimmer, professeur d’histoire et de géographie au lycée Joliot Curie d’Hirson, et Anthony Deberdt, professeur d’histoire et de géographie au lycée Carnot de Bruay-la-Buissière, ont porté deux projets de recherche. Ils nous en parlent : « Nous arrivons à la fin de l’air du témoin, de cette période dramatique de l’histoire qu’est la Shoah. Avec ce travail, les élèves vont devenir des porteurs de mémoire et d’histoire« , affirme le professeur du lycée Carnot de Bruay-la-Buissière. Lionel Wimmer, ajoute : « Il n’y a qu’un seul terme qui est essentiel, c’est celui d’ambassadeur. Nous nous sommes aperçus, que lorsque nous, adultes et professeurs, nous parlons de cette période, les élèves l’entendent, ils sont intéressés, ils comprennent des choses, mais lorsque ce sont des jeunes qui racontent leur voyage, leur projet, nous voyons que les effets sont bien plus importants« .

Procédure d’inscription

À partir du 16 octobre 2023, les établissements intéressés par le dispositif peuvent répondre à l’appel à projets.

Les candidatures seront composées de la réponse à un questionnaire et d’un dossier de deux pages maximum (sous format PDF) présentant le projet pédagogique envisagé par l’établissement candidat, à envoyer au plus tard le 15 décembre 2023.

Pour accéder au questionnaire.

La Shoah (Source Mémorial de la Shoah)

Six millions de Juifs d’Europe ont été victimes de la Shoah. Près d’un million d’entre eux ont été assassinés dans le seul camp d’Auschwitz-Birkenau.
Sur les 300 000 à 330 000 Juifs vivant en France Métropolitaine en 1940, on dénombre 80 000 victimes. 55 000 étaient des Juifs étrangers, 25 000 avaient la nationalité française. 3 000 sont morts dans les camps d’internement français. 1 000 ont été exécutés ou abattus sommairement en France. 76 000 dont environ 11 400 enfants, 2 000 de moins de 6 ans, ont été déportés. Moins de 4 500 ont survécu.



Source de l’article

Région Hauts-de-France