Depuis hier, lundi 2 janvier, une vingtaine d’établissements en France Métropolitaine, et notamment dans les Hauts-de-France, sont visés par des alertes à la bombe.
Principalement à Lille, et dans une moindre mesure à Créteil, Grenoble, Versailles, Lyon et en Normandie, ces messages ont été repérés par des parents sur WhatsApp, Snapchat ou sur des ENT (Espaces Numériques de Travail).
Du côté du Rectorat de Lille, 4 établissements ont reçu ces messages porteurs de menaces d’attentat. Dans l’Académie d’Amiens, un lycée a été ciblé.
Chargée de la construction, de l’entretien et du fonctionnement des lycées, la Région Hauts-de-France travaille actuellement avec les Rectorats et les forces de l’ordre afin de faire face à la situation.
Elle a notamment décidé de déposer des plaintes pour chacune des menaces publiées sur l’ENT (Espace Numérique de Travail).
Cet espace permet de mettre en relation les élèves, leurs parents et les professeurs.
La Région Hauts-de-France précise qu’après avoir été évacués et suite au travail des forces de l’ordre sur place, les lycéens ont pu reprendre les cours normalement et en toute sécurité. Une enquête est en cours pour déterminer l’origine des menaces.