Paris-Roubaix : des lycéens restaurent des secteurs pavés

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La « Reine des Classiques » arrive à grand pas ! Et à quelques jours de ce grand événement populaire, des lycéens, apprentis et alternants du lycée horticole de Raismes sont à pied d’œuvre pour restaurer les secteurs pavés. Une opération essentielle, soutenue par la Région Hauts-de-France.

Chaque année, depuis 2002, les élèves du lycée horticole de Raismes (59) restaurent les secteurs pavés durant deux semaines. Cette opération, soutenue par la Région Hauts-de-France, s’effectue avec l’appui de l’association « Les Amis de Paris-Roubaix ». Elle est une occasion unique, pour les élèves, d’apprendre leur futur métier.

Olivier Caudron, professeur au sein du lycée y participe depuis le début. « À la suite des dernières intempéries météorologiques, beaucoup de pavés ont bougé. Aussi, des secteurs étaient recouverts de boue, l’eau stagnait sur certaines parties et des bandes de terre, liées au travail agricole, se sont formées. Il était donc nécessaire de les entretenir et de les remettre en bon état avant la course« , explique l’enseignant.

150 élèves mobilisés

Pendant 15 jours, pas moins de 150 élèves, vont se relayer afin de déplacer et replacer des pavés, pour remonter des tronçons affaissés, reboucher des trous, évacuer l’eau et déplacer des bandes de terre. En tout, cela représente chaque année entre 100 et 150m² de chaussée et 15 tonnes de sable et de ciment. Un travail à la main et minutieux : « les pavés ne sont pas identiques. Les plus petits font trois kilos et les plus gros douze. Il s’agit pour les élèves de les replacer à l’identique. C’est un travail formateur pour eux, qui implique de la rigueur et des consignes de sécurité à respecter« , précise le professeur.

Du concret pour les élèves

Cette opération unique permet aux élèves de mettre en pratique ce qu’ils ont vu en cours. « C’est la deuxième année que je le fais. C’est un travail très physique. Mais cette année, on a de la chance. On a de bonnes conditions météorologiques pour travailler en extérieur. C’est super !« , livre Hugo, qui prépare son bac professionnel en aménagements paysagers.

Certains d’entre eux sont fans de la course depuis qu’ils sont tout petits. « Je regarde la course tous les ans avec ma famille. On se rend sur la trouée d’Arenberg. Du coup, pour moi, c’est une fierté de me dire que j’ai contribué à restaurer certains secteurs« , raconte Ethan élève de première.



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Région Hauts-de-France