Neslihan Ozgencil, étudiante à Amiens en ergothérapie

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À 20 ans, Neslihan Ozgencil est en deuxième année à l’Institut de Formation en Ergothérapie (IFE) du CHU Amiens-Picardie. Elle livre son parcours et son expérience à travers un entretien.

Comment définissez-vous l’ergothérapie ?

« L’ergothérapie c’est avant tout une profession de santé. C’est une pratique qui vise à accompagner des personnes atteintes d’un handicap moteur ou psychomoteur, dans l’accomplissement de tâches quotidiennes. L’ergothérapeute va par exemple pouvoir préconiser des aides techniques, des moyens de compensation, faire de la rééducation ou encore proposer des aménagements de domicile afin de faciliter le quotidien du patient ».

Quel est votre parcours ?

« En 2018, j’ai été diplômée d’un baccalauréat économique et social. Ensuite je suis entrée en classes préparatoires d’ergothérapie et pendant une année j’ai préparé huit concours différents et j’en ai validé six, dont celui de l’IFE d’Amiens où j’étudie actuellement, et qui est rattaché à l’UPJV. Cette formation se déroule sur trois ans et on est 21 par promotion. Aussi, en trois ans, on est amené à faire cinq stages dans différents domaines (santé mentale, rééducation et lieux de vie), pour nous permettre d’apprendre le métier sur le terrain et pas uniquement de manière théorique ».

Pourquoi avez-vous choisi cette vocation ?

« J’ai choisi ce cursus après avoir fait les Journées Portes Ouvertes en 2013. J’ai rencontré des étudiants et des professionnels et petit à petit j’ai appris le métier. Ce qui me plaît c’est la diversité du travail, la diversité des structures dans lesquelles on peut travailler, la diversité des profils de nos patients qui vont de la petite enfance aux personnes âgées. Et je me rends compte que c’est le contact avec les personnes qui me plait, me fait grandir et fait évoluer ma façon de voir les choses, mon état d’esprit. C’est très enrichissant et stimulant ! »

Comment appréhendez-vous vos études en cette période de pandémie ?

« On a la chance d’être 21 en classe. On a quand même beaucoup de cours à distance en Zoom, mais depuis janvier on est en demi-groupe en présentiel pour pouvoir faire nos travaux pratiques tout en respectant les gestes barrière ».

Quels conseils donneriez-vous à un lycéen qui souhaite se tourner vers le métier d’ergothérapeute ?

« Je dirais que le plus important est de s’informer sur les différents aspects du métier auprès d’étudiants et de professionnels. Il ne faut pas hésiter à contacter l’Union Nationale des Associations des Etudiants en Ergothérapie (UNAEE) qui saura donner les bons conseils. Bien sûr, si vous avez la possibilité de faire un stage d’observation faites-le ! Je dirais aussi que lorsqu’on choisit ce cursus, ce métier passion, il faut savoir s’adapter à toutes les situations et personnes, être rigoureux, créatif et empathique » .





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Région Hauts-de-France