Les Clowns de l’Espoir : un souffle de joie pour les enfants hospitalisés en Hauts-de-France

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Depuis près de 30 ans, l’association Les Clowns de l’Espoir illumine le quotidien des enfants hospitalisés dans la région. Grâce au soutien renouvelé de la Région Hauts-de-France, l’association va poursuivre et intensifier ses actions dans les territoires les plus fragiles.

Dans les chambres d’hôpital, derrière les blouses, les machines, les diagnostics… Il y a des enfants. Et grâce aux Clowns de l’Espoir, il y a aussi des rires. Depuis 1996, cette association composée d’artistes professionnels intervient dans les services pédiatriques des Hauts-de-France pour rompre l’isolement et ramener un peu de légèreté là où l’on ne l’attend plus. Avec 1 530 interventions en 2024 et plus de 18 000 enfants accompagnés entre 2022 et 2024, leur impact humain est aussi évident que mesurable. En tout, en 2024, les 72 clowns de l’association sont intervenus dans 15 hôpitaux de la région, comprenant 51 services hospitaliers.

« Notre mission, c’est d’amener un souffle d’enfance dans des lieux où tout semble figé par la maladie. Ce rire, ce regard, ce jeu partagé… Ce sont autant de bouffées d’oxygène pour l’enfant, pour sa famille, et souvent pour les soignants aussi« , souligne Éléonore Mériaux, Responsable Mécénat et Partenariats des Clowns de l’Espoir.

Un soutien régional réaffirmé

Dans le cadre d’une nouvelle convention pluriannuelle d’objectifs (2025-2027), la Région Hauts-de-France a décidé de reconduire son partenariat avec Les Clowns de l’Espoir, en allouant une subvention de 101 000 €. Une aide précieuse qui représente 26,36 % du programme d’actions 2025. Cette enveloppe permettra de renforcer les équipes, d’élargir les interventions à de nouveaux établissements et de consolider l’implantation de l’antenne en ex-Picardie.

Un engagement humain au cœur de la santé

« Nos clowns hospitaliers sont formés, pendant une année, pour s’adapter à chaque enfant, à son état, à son rythme. Ensuite, ils interviennent en binôme, en improvisant avec l’enfant.  Nous ne venons pas pour distraire, mais pour rencontrer, écouter, accompagner autrement« , précise-t-elle.

Ce partenariat s’inscrit dans une politique régionale ambitieuse de prévention santé et de lutte contre les inégalités d’accès aux soins. La Région agit particulièrement en direction des publics les plus vulnérables, notamment dans les territoires tels que la Sambre-Avesnois, la Thiérache ou le Bassin minier, où les indicateurs de santé sont préoccupants. Dans ce contexte, l’action des Clowns de l’Espoir contribue à maintenir un lien social essentiel, favorisant une meilleure adhésion aux soins et un mieux-être global des jeunes patients.

Former, sensibiliser

Au-delà des interventions en milieu hospitalier, l’association déploie également des actions de sensibilisation dans les écoles (67 classes touchées entre 2022 et 2024) et auprès des futurs professionnels de santé (Instituts de formation en soins infirmiers, facultés). Elle préside aujourd’hui la Fédération française des clowns hospitaliers, ce qui fait rayonner l’expertise des Hauts-de-France à l’échelle nationale. « En formant les soignants de demain, nous semons des graines de bienveillance et d’humanité. Notre rôle va bien au-delà du spectacle : c’est une démarche éthique, profondément humaine« , ajoute Éléonore.

Des sourires comme remède

« Redonner sa place à l’enfant, comme un enfant avant tout, pas comme un patient« , c’est la philosophie des Clowns de l’Espoir. Avec des clowns en journée et des « marchands de sable » le soir, « qui rassurent l’enfant à l’arrivée de la nuit, pour se préparer au sommeil, toujours en improvisation mais dans un mode plus cocooning avec des histoires et un peu de musique« , précise-t-elle, chaque intervention est unique, adaptée à l’état de l’enfant, à sa famille, à son environnement. Grâce au soutien de la Région, ce travail essentiel pourra continuer à s’étendre, toucher davantage de jeunes hospitalisés et offrir des instants de répit là où l’enfance est suspendue.

« Chaque sourire d’enfant est une victoire contre la douleur, une parenthèse de lumière. C’est pour cela que nous nous engageons, jour après jour« , conclut Éléonore Mériaux.



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Région Hauts-de-France