En Hauts-de-France, une association composée d’artistes professionnels intervient au sein de services pédiatriques pour redonner le sourire aux enfants hospitalisés. Portrait.
La Région est un partenaire majeur des Clowns de l’Espoir. Depuis 1996, Les Clowns de l’Espoir interviennent dans les services pédiatriques de la région. L’association est composée de professionnels qui se rendent en journée, « les clowns », et le soir, « les marchands de sable » au sein des services hospitaliers. « Les Clowns de l’Espoir comptent plus de 50 clowns qui vont dans les hôpitaux de toute la région, présente Stéphane Van de Rosieren cofondateur de l’association et l’un des deux premiers clowns historiques. En moyenne, nous réalisons trois à quatre animations par jour dans les différents centres hospitaliers des Hauts-de-France. Ce qui représente en moyenne 1 700 représentations par an« .
La subvention régionale accordée permet à l’association de développer plus précisément ses actions au sein des services hospitaliers du sud des Hauts-de-France, avec notamment la création d’associations émergentes, la mise en réseau et la mise en place de formations mutualisées. Elle permettra également d’accompagner au recrutement, des encadrants et à la formation des intervenants. « Avec la Région, nous faisons un vrai travail de collaboration afin de faire rayonner notre action en-dehors du territoire« , ajoute le cofondateur de l’association. En effet, Les Clowns de l’Espoir préside la Fédération française des associations des clowns hospitaliers. « Ce qui nous permet de porter haut les couleurs de la région« , conclut-il.
Redonner sa place à l’enfant
L’objectif premier des Clowns de l’Espoir est d’améliorer la qualité de séjour des enfants hospitalisés par le jeu, tout en intégrant les parents et le corps médical de manière active et appropriée. « Nous travaillons main dans la main avec les équipes hospitalières pour adapter notre travail chambre par chambre, enfant par enfant, famille par famille, explique Stéphane Van de Rosieren. Notre objectif est de redonner sa place à l’enfant comme tel et non comme un enfant malade et bien sûr, de lui changer les idées« , précise-t-il.
Le lien social primordial pour les enfants
La crise sanitaire de la Covid-19 avec les restrictions sanitaires imposées a nécessité une période d’adaptation pour l’association. « Nous ne pouvions plus nous rendre dans certains services. Nous sommes donc passés à un format numérique grâce aux tablettes avec des spectacles en visio, raconte Stéphane Van de Rosieren. Depuis la fin du confinement, nous sommes revenus à l’essence de notre action et on se rend compte que le lien social est primordial et irremplaçable pour faire sortir l’enfant de sa maladie et lui redonner le sourire« , ajoute-t-il.