À Coulogne, les lycéens agricoles se préparent à révolutionner nos assiettes : leurs toutes premières huîtres “made in Hauts-de-France”, élevées dans les règles de l’art, pourraient bien arriver sur les tables dès les fêtes de fin d’année.
Après les fameuses huîtres du bassin d’Arcachon, des récifs bretons ou de Marennes-Oléron, bientôt les huîtres de la Côte d’Opale au menu des réveillons ? Ce défi, les élèves du lycée agricole de Coulogne (62) sont en passe de le relever haut la main. Aux côtés de professionnels de la conchyliculture et de chercheurs, toutes et tous travaillent de concert avec un objectif : développer un nouveau savoir-faire, local et durable, autour de la production d’huîtres.
Pour donner naissance à ces nouvelles huîtres des Hauts-de-France, les élèves participent depuis plusieurs mois à toutes les étapes de l’élevage :
- Observation et suivi de la croissance des nouveaux parcs à huîtres,
- Expérimentations sur la qualité de l’eau,
- Tests de techniques d’élevage innovantes, adaptées aux conditions spécifiques de la mer du Nord.
Au lycée agricole, la formation des talents
Derrière l’expérimentation et l’élevage des huîtres sur le Côte d’Opale se révèle une ambition claire : préparer les jeunes aux métiers de demain. Sous l’impulsion de la Région, les lycées agricoles des Hauts-de-France ne se contentent plus de transmettre des savoirs traditionnels : ils innovent, explorent et s’ouvrent à de nouvelles filières, qu’elles soient maritimes, agroécologiques ou alimentaires.
Ce projet autour des huîtres en est l’illustration : en Hauts-de-France, les jeunes sont formés pour être en capacité, ensuite, d’inventer et de développer les produits gastronomiques de demain. Et de s’appuyer sur la richesse des terroirs pour se réinventer et innover.
Un premier cru attendu pour Noël
Si les conditions sont réunies, les toutes premières huîtres « made in Hauts-de-France » pourraient être dégustées dès les fêtes de fin d’année.
Une perspective qui illustrerait la réussite des élèves ostréiculteurs : manger local en Hauts-de-France, c’est vital !