Apprentissage et enseignement supérieur : ça marche aussi

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Le 17 janvier, les meilleurs apprentis et maîtres d’apprentissage des Hauts-de-France étaient présents pour la 7e édition des Trophées de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur. Un évènement soutenu par la Région.

Jour de mise à l’honneur de l’excellence « made in Hauts-de-France », à Amiens. Pour la 7e année consécutive, l’Institut régional de formation par alternance (IRFA) et l’Association pour le développement de la formation en alternance dans l’enseignement supérieur (APISUP) ont remis les trophées de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur. L’idée : mettre en avant des parcours remarquables des jeunes, mais aussi des maîtres d’apprentissage et des tuteurs académiques, qui ont choisi d’apprendre leurs métiers en alternance ou de transmettre aux générations suivantes leurs savoir-faire.

Plusieurs trophées ont été remis, en présence de Sébastien Huyghe. « L’apprentissage, qui a été très injustement maltraité pendant des années, est la solution sur-mesure et adaptée pour lutter efficacement contre le chômage, a rappelé le vice-président du Conseil régional en charge de l’apprentissage. Tous les jeunes devraient savoir que l’on peut entrer en apprentissage pour passer un CAP et en ressortir avec un diplôme d’ingénieur ou d’une grande école de commerce. Voilà pourquoi la Région a été récemment autorisée à relever l’âge d’entrée en apprentissage à 30 ans dans les Hauts-de-France, pour toucher encore plus de jeunes. Vous, apprentis et formateurs, êtes la preuve que l’apprentissage est une voie d’excellence. Bravo !« 

Valchem : des bancs de l’école à la start-up

Présent pour la remise des trophées, Axel Malbranque fait partie des lauréats félicités par Sébastien Huyghe. Après avoir reçu en 2016 le Prix Pépite pour l’entrepreneuriat étudiant, Axel Malbranque, étudiant chimiste formé à l’Escom de Compiègne, a reçu le trophée de l’apprentissage catégorie « entrepreneurs ».

Avec Valchem, la start-up qu’il a créée, le jeune homme propose de recycler les produits périmés ou dégradés de l’industrie chimique voués à la destruction en les purifiant. Ces produits sont alors remis sur le marché avec des molécules à nouveau actives. En leur redonnant une nouvelle vie, Valchem évite aux industriels  la destruction complexe de ces produits souvent dangereux, puis s’inscrit dans une économie circulaire de recyclage, créatrice de valeur et d’emplois.

« Le statut d’étudiant entrepreneur nous a permis d’être pris au sérieux« 

Le processus gagnant-gagnant de Valchem a donné l’opportunité au projet de recueillir le soutien de grands groupes de collecte et de traitement de déchets dangereux, comme Véolia ou Chimirec. « Le statut d’étudiant entrepreneur nous a permis d’être très rapidement pris au sérieux par les industriels qui dès lors nous ont toujours proposé leur aide, explique Axel Malbranque.

En terme d’emplois, Valchem pourrait rapidement employer 5 personnes dont 2 apprentis ingénieurs chimistes, avec un objectif à 3 ans de récupérer 120 tonnes de ces déchets et d’employer une dizaine de personnes.





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Région Hauts-de-France