Enseignement supérieur : les Hauts-de-France séduisent les néobacheliers

Accueil / Région Hauts-de-France/ Enseignement supérieur : les Hauts-de-France séduisent les néobacheliers


La Région Hauts-de-France, l’Insee, la Région académique et l’ADUGA lèvent le voile sur l’attractivité de notre enseignement supérieur. Deux études inédites, basées sur les données Parcoursup, analysent les choix de formation des bacheliers, leur mobilité géographique et la force d’attraction de nos différents campus.

En 2022, 40 900 néobacheliers des Hauts-de-France s’inscrivent en première année d’enseignement supérieur. Selon l’étude de l’Insee Mobilités à l’entrée dans l’enseignement supérieur dans les Hauts-de-France, près de 60 % des étudiants choisissent une formation en dehors de leur zone d’emploi d’origine, mais seuls 10,7 % quittent la région.

Une mobilité largement intrarégionale

Les mobilités à l’intérieur des Hauts-de-France sont fréquentes, avec 48,4 % des néobacheliers qui changent de zone d’emploi au sein de la région. Les sièges d’académie de Lille et d’Amiens concentrent une part importante de l’offre de formation et attirent de nombreux étudiants.

Ces zones affichent des taux de sortie faibles et des entrées élevées, faisant de Lille et d’Amiens des pôles attractifs. Ainsi, la région gagne 3 400 étudiants de première année grâce aux flux entrants et sortants, se plaçant au deuxième rang des régions françaises pour son solde positif derrière l’Île-de-France.

Une offre de formation variée et adaptée aux besoins du territoire

Les Hauts-de-France proposent 74 400 places de formation, soit 1,8 place par néobachelier, l’un des ratios les plus élevés de France. Certaines filières sont particulièrement présentes, comme les BTS (notamment en services), les écoles d’ingénieurs et les Diplômes d’État sanitaires, tandis que les classes préparatoires scientifiques sont moins représentées.

« La Région soutient activement une offre de formation variée et en lien avec l’économie locale. Nous finançons des formations dans des secteurs porteurs, tout en veillant au bien-être de nos jeunes« , explique Manoëlle Martin, vice-présidente en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’orientation.

Les mobilités influencées par le profil des étudiants

Les titulaires d’un bac général, ceux avec mention Très Bien et les élèves issus de milieux très favorisés sont plus mobiles, souvent pour rejoindre des formations sélectives comme les classes préparatoires, les écoles de commerce ou d’ingénieurs. Ces étudiants partent davantage vers Lille, Amiens ou parfois Paris pour des parcours spécialisés. À l’inverse, les bacheliers technologiques ou professionnels privilégient souvent des formations proches, comme les BTS ou les diplômes d’État, disponibles dans presque toutes les zones d’emploi.

Une région attractive pour les étudiants venant d’ailleurs

En 2022, 7 800 étudiants originaires d’autres régions choisissent les Hauts-de-France pour leur première année post-bac. L’attractivité est particulièrement marquée pour les sièges d’académie, mais aussi pour des pôles comme Valenciennes et Arras, offrant des formations centralisées et diversifiées.

Une région qui mise sur l’avenir

Pour Manoëlle Martin, cette dynamique traduit l’ambition de la Région : « Nous voulons que chaque jeune trouve une formation adaptée à ses projets, proche de chez lui ou dans les pôles attractifs. En renforçant les formations dans les secteurs stratégiques et en facilitant les mobilités intra-régionales, nous contribuons à la réussite des étudiants tout en soutenant l’économie locale« .

Pour aller plus loin

Consultez en ligne les deux études :

Les mobilités à l’entrée dans l’enseignement supérieur dans les Hauts-de-France

Les mobilités à l’entrée dans l’enseignement supérieur à Amiens



Source de l’article

Région Hauts-de-France