Erasmus + : l’importance de la culture dans la vie des lycéens

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Du 29 mars au 1e avril, le lycée Auguste Béhal de Lens, en collaboration avec le Louvre-Lens, a accueilli 16 lycéens bulgares, maltais, tchèques et turques ainsi que leurs professeurs, dans le cadre d’un projet Erasmus+ : « ArtShapingOurCulture », pour aborder l’importance de la culture dans la vie des lycéens.

Après s’être rendus en Bulgarie et en Turquie, « où nous avons été accueillis comme des rois« , précise Stéphanie De Lemos, professeure d’espagnol et coordinatrice du projet Erasmus+ : « ArtShapingOurCulture », les élèves du lycée Auguste Béhal de Lens (62) ont reçu la visite de leurs partenaires européens, du 29 mars au 1e avril.

Cette semaine a été rythmée par l’accueil des élèves et des professeurs bulgares, maltais, tchèques et turques autour d’un petit déjeuner, la présentation de tenues traditionnelles avec dix pays différents (le lycée est porteur d’un second projet Erasmus+ autour des sciences et de la démocratie), un atelier hip-hop, un atelier de travail au Louvre Lens, des visites touristiques et culturelles à Lille et au Louvre à Paris…

Une matinée au Louvre Lens

Le jeudi 31 mars, les élèves et les professeurs se sont retrouvés au Louvre Lens pour un atelier d’art appliqué. « Par groupe de quatre, vous avez une heure pour construire la maquette d’un parcours d’exposition thématique avec les photographies de dix œuvres du musée, commence par expliquer Ludovic Demathieu, chargé de projets de médiation au Louvre Lens. L’objectif est de pouvoir faire circuler la famille de Playmobil et de présenter votre exposition devant les autres groupes« , ajoute-t-il.

« L’idée de cet atelier est naît d’un projet PEPS, entièrement financé par la Région, explique Elza Vigier professeure d’art appliqué au lycée Auguste Béhal. C’est un projet de médiation culturel, pensé avec le Louvre Lens et Ludovic, qui a pour but de former les élèves de troisième aux différents métiers présents dans un musée en créant une scénographie« , ajoute la professeure.

Un rapport à l’art différent

Stéphanie De Lemos, n’est pas à son premier projet Erasmus+. En 2017, elle avait porté un projet pour comparer les méthodes de lutte contre le décrochage scolaire entre différents pays européens, appelé « Phoenix ». « Avec ce nouveau projet, que nous portons depuis 2019, il est intéressant de voir à quel point le rapport à l’art est différent d’un pays à l’autre pour les lycéens. Et aussi, que les moyens et les structures de médiation sont bien différents« , explique la professeure d’espagnol.

« On échange et on apprend les uns des autres »

« Ces échanges nous permettent d’abord d’améliorer l’anglais, et ça nous pousse dans nos retranchements, explique Elliott, élève de terminale en sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A). Malgré la barrière de la langue on échange et on apprend les uns des autres« , ajoute-t-elle. Camellia, élève bulgare de 17 ans, est ravie d’être en France et de pouvoir échanger et d’apprendre avec les élèves et professeurs lensois, « en France, on aborde l’art d’une façon très différente qu’en Bulgarie, les personnes que j’ai rencontrées ici sont très gentilles, accueillantes et toujours volontaires pour nous enseigner de nouvelles choses« , affirme-t-elle.

Vous avez un projet ?

Chaque année de nombreux projets Erasmus+, financés par les fonds européens, voient le jour.  Alors si vous êtes professeurs et que vous avez un projet, connectez-vous sur la plateforme en ligne www.etwinning.net , où vous rencontrerez d’autres professeurs européens intéressés par la mobilité internationale.





Source de l’article

Région Hauts-de-France